Nous arrivons d’Hô-Chi-Minh-Ville en bus à 13 h, la meilleure heure pour chercher un logement en plein soleil… Les hôtels de la ville sont tous alignés le long de l’unique rue qui borde une plage dégoûtante (l’Asie du Sud-Est et les déchets, une grande histoire d’amour). Ça ne commence pas top. Nous visitions plusieurs chambres et nous ne trouvons rien de cool. La station balnéaire semble un peu désertée, seuls quelques touristes Russes semblent y errer. Toujours pas top. Nous finissons dans un hôtel où nous payons finalement assez cher, pour pas grand-chose. Encore moins top. Nous nous motivons à louer une moto pour 24 heures et visiter au maximum, afin de rester qu’une seule nuit et repartir dès le lendemain.
Le village de pêcheurs de Mui Né
À quelques kilomètres des hôtels se trouve le « vrai » village de Mui Né, avec un joli port de pêche. Il y a beaucoup de petits bateaux et de coquilles de noix. Nous sommes en plein après-midi et il n’y a pas beaucoup d’activité. Nous décidons d’y revenir le lendemain matin pour assister au retour des pêcheurs (cf. les trois dernières photos).
Nous reprenons notre route pour les dunes blanches. En chemin, nous croisons d’autres petites dunes pas touristiques, où nous nous aventurons en scooter. Nous reprenons ensuite la route sur une trentaine de kilomètres, au milieu d’un paysage désertique. Nous croisons seulement quelques maisons et un grand cimetière.
Les dunes blanches
En arrivant proche du site, nous avons une magnifique vue d’ensemble sur les dunes blanches. Nous nous baladons à pied pendant un moment, mais c’est vite fatigant et il commence à se faire tard.
Sur le retour, le temps se gâte et nous devons nous arrêter tellement la pluie devient forte. Même les Vietnamiens se mettent à l’abri. Malheureusement, la nuit commence à tomber avant que la pluie ne s’arrête. Nous reprenons la route et finissons les quelques derniers kilomètres dans la nuit noire (mais nos phares fonctionnent, c’est le luxe !).
Pour finir la journée, nous allons acheter des tickets de bus pour partir le lendemain à Da Lat. En chemin, nous rencontrons un couple de Français que nous avions rencontré à Luang Prabang, au Laos, le 28 mars et que nous avons ensuite recroisé sur la boucle de Thakhek, le 6 avril (rappelez-vous, je m’étais gentiment moqué d’eux), le monde est petit ! C’est fou de croiser des gens dans un autre pays, plus d’un mois et demi après (cette journée à Mui Né date du 18 mai. Oui, nous avons encore du retard…).
Les dunes rouges
Le lendemain matin, nous partons découvrir les dunes rouges, les plus proches du village. Ces dunes sont assez touristiques, mais ne nous croisons presque personne. Quelques femmes et enfants du village proposent de louer des luges pour dévaler les dunes. En nous éloignant un peu, nous nous retrouvons seuls au milieu du Sahara (ou presque).
Fairy Stream (ou le ruisseau féerique)
Pour finir notre visite de Mui Né, nous découvrons le Fairy Stream, un petit ruisseau qui coule au fond d’un canyon. Nous ne pensions pas trouver de tels paysages ici, surtout que nous avons découvert le lieu la veille sur un blog de voyage ! C’est magnifique et nous apprécions la balade les pieds dans l’eau.
Au final, cette escale de 24 heures à Mui Né nous a beaucoup plu, malgré un début pas fameux. Nous repartons vers notre prochaine étape, la ville de Da Lat et ses hauts plateaux !
6 Commentaires
Je surkiffe le Port de Mui Né et ses bateau de pêcheurs! Superbes les photos!!! Mais à quoi servent ces bateau en forme de coquille de noix? Ce sont des vrais bateau ou c’est à la traîne derrière les plus grands pour y déposer les poissons???
Super aussi les dunes rouges et le petit ruisseau! Vous avez bien fait de checker les blog la veilles, ça aurait été dommage de rater ça!!
Pleins de bisous mes loulous roadtriper!!!
Et oui, les coquilles de noix sont de vrais bateaux avec lesquelles ils pêchent à proximité des côtes!
Super beau cette rivière au milieu de tout ce rouge !!! Bisous
Les couleurs sont vraiment magnifiques ! Bravo pour ces photos !
Merci 😀
Canyons, falaises et sable rouge me font penser à Ocres en Roussillon (Provence) ; çà doit être bizarre de voir des paysages pareils au Vietnam.
Vous devez avoir des mollets en béton avec tous ces kilomètres de marche à pied ! mais tous vos souvenirs en valent la peine.